Collection « Classiques » dirigée par Michel Zink et Michel Jarrety La Fontaine Fables Les Fables occupent une place singulière dans notre mémoire : par le souvenir que nous gardons de ces poèmes devant lesquels nous sommes restés enfants, mais aussi par la grâce de tant de vers devenus proverbiaux et que notre parole quotidienne fait renaître. Et tout se passe comme si une correspondance secrète se maintenait de siècle en siècle entre ces Fables et l'identité de notre pays comme de notre langue.
Le premier recueil paraît en 1668, et le second dix ans plus tard. Le succès est immense et les poèmes, alors, appartiennent pleinement à leur temps : la France du règne de Louis XIV. Mais le mystère de leur pouvoir est de s'émanciper très vite de cet environnement immédiat, d'éclairer nos réalités successives, d'allier de manière toujours éclatante le particulier et l'universel. Dans cette «comédie à cent actes divers, / Et dont la scène est l'Univers», le texte se dérobe à toute signification définitive. Mais La Fontaine, à chaque page, nous convainc que la poésie, à ses yeux, demeure instrument de connaissance : il existe une beauté du savoir - et nous ne cessons pas de la retrouver en lui.
Edition de Jean-Charles Darmon et Sabine Gruffat.
Près de quatre siècles nous séparent de la parution du chef-d'oeuvre de La Fontaine, mais le plaisir de plonger dans la lecture de ses Fables demeure intact. Leur inventivité, leur fraîcheur et leur morale ne laissent personne indifférent. Cet ouvrage réunit la totalité de cette oeuvre considérable et intemporelle.
On retrouve avec bonheur les fables les plus célèbres, celles qui ont bercé l'enfance de toutes les générations : Le Corbeau et le renard, La Cigale et la fourmi ou encore Le Lièvre et la tortue et l'on découvre la richesse des fables moins connues.
Le deuxième recueil des Fables (livres VII à XI), suivi d'un parcours littéraire « Imagination et pensée au XVIIe siècle ». Dans une édition conforme aux nouveaux programmes de français du lycée, incluant notamment des prolongements artistiques et culturels et un dossier Nouveau bac.
L'oeuvre Le lion, monarque absolu, met à mort ceux de ses sujets qui n'ont pas la chance de lui plaire. Une laitière, qui espérait s'enrichir à la ville, voit ses rêves s'écrouler...
Dans les fables qui composent les livres VII à XI, La Fontaine dresse - sous des apparences plaisantes - un tableau sans concession du Grand Siècle. Ce faisant, il nous offre un art de vivre fondé sur la rêverie, l'amitié et l'amour.
Le parcours « Imagination et pensée au XVIIe siècle » 10 textes du XVIIe siècle pour comprendre comment la fiction peut se mettre au service des idées. La réflexion est organisée selon ce plan :
1. L'imagination : une ennemie de la pensée, pour les philosophes et les moralistes 2. L'imagination : une alliée de la pensée, pour les auteurs de fiction 3. Le recours aux images pour soutenir une pensée Le dossier Toutes les ressources utiles au lycéen pour étudier l'oeuvre dans le cadre des nouveaux programmes :
- un avant-texte pour situer l'oeuvre dans son contexte - au fil du texte, la rubrique « Des clés pour vous guider » - après le texte :
- des repères sur l'oeuvre - un groupement de textes complémentaires sur le thème du procès de la Cour - des sujets types pour l'écrit et l'oral du nouveau bac français Des prolongements artistiques et culturels 6 oeuvres révélatrices de la place des arts à la cour du roi Soleil, et des outils pour les analyser.
Et un guide pédagogique Sur www.classiques-et-cie.com. En accès gratuit réservé aux enseignants, il inclut tous les corrigés : des questionnaires au fil du texte, des sujets de bac, des lectures d'images.
«Rien ne sert de courir ; il faut partir à point.» Lièvre et tortue, renard et cigogne, cigale et fourmi... Simples adversaires ou ennemis jurés, les animaux s'en donnent à coeur joie sous la plume de La Fontaine. Et si ce réjouissant étalage de ruses et de mauvaise foi n'était que le reflet de la société des hommes ?Une sélection des meilleures fables de La Fontaine, présentées par thèmes.
«Ceci vous sert d'enseignement», écrit le fabuliste à la fin de La Cour du Lion : le «pouvoir des fables», c'est d'embarquer le lecteur dans de courts récits, légers et plaisants, pour le mener au port du «comprendre». Et le tour de force de La Fontaine, c'est que cette sagesse souriante devienne poésie.
Au fil du recueil :
- 2 analyses de textes.
- 1 commentaire de texte.
Derrière le fabuliste se cache un autre La Fontaine : celui qui commença sa carrière littéraire sous la protection de Fouquet. Fruits de l'inspiration raffinée, badine et sensuelle qui régnait à sa cour, les trois textes ici réunis associent les légendes de la mythologie et l'esprit aigu du classicisme naissant, dans une quête de la beauté et de la sensualité, une conciliation du sérieux et du léger, entre le rêveur qui s'égare et l'oeil qui observe. La Fontaine y conte en vers et prose, sur le mode de l'élégie, du lyrisme, du songe ou de la promenade, l'amour de Vénus pour Adonis, les aventures de Psyché aimée de Cupidon et les rêveries poétiques et philosophiques que lui inspirent les jardins de Vaux et ceux de Versailles qu'inventait alors Le Nôtre.
À mi-chemin entre la hardiesse rieuse des Contes et la gaieté enchanteresse des Fables, voici un La Fontaine méconnu, délicat et insolite qui, ici aussi, amuse, charme et envoûte.
La Fontaine restera éternellement l'auteur des Fables. Sans doute parce qu'en chacun de nous survit quelque chose de l'enfant maussade qui ânonnait La Cigale et la Fourmi sur l'estrade d'une salle de classe. Il y a les Contes, aussi. Mais dans les Contes, les nonnes font des manières à la grille du couvent, les courtisanes sont amoureuses, les cocus vont se percher dans les arbres : trop d'audace, peut-être, pour les écoles. Audace calculée cependant : lecteur de Boccace et de l'Arétin, «Arétin mitigé» lui-même (d'après Furetière), La Fontaine enveloppe les égarements du coeur et la faiblesse de la chair dans des voiles qui, naturellement, montrent plus qu'ils ne dissimulent. L'érotisme, déjà, est «là où le vêtement bâille». Les fables, pourtant... «Les fables ne sont pas ce qu'elles semblent être.» Dans leur univers discrètement cynique, les faibles paient pour les forts, et les naïfs pour les roués. Proches de notre poésie - parce qu'elles traduisent en la sublimant la parole universelle -, elles ont parfois de riantes duretés. Elles répètent inlassablement qu'une fois passé le temps des amours il ne reste plus, des heures joyeuses, qu'un souvenir nostalgique et lancinant. C'est toujours trop tard, lorsqu'on a compris qu'elle a des bornes, que l'on mesure combien la vie est précieuse. La présente édition est la seule à procurer l'intégralité des gravures originales des fables, dues à François Chauveau. En tête du volume, une notice sur les illustrateurs de La Fontaine, qui comprend 70 reproductions, analyse l'attrait qu'ont exercé, depuis le XVII? siècle jusqu'à nos jours, les fables et les contes sur les artistes. On trouvera en appendice des textes de Houdar de La Motte, La Harpe, Chamfort et Taine, tous consacrés au fabuliste.
LES GRANDS TEXTES DU XVIIe SIÈCLE.
Pour la comédie, la tragédie ou l'éloquence, toutes les places étaient déjà prises. La Fontaine ressuscite alors la fable, qui dormait depuis l'Antiquité et le Moyen Âge. Un genre très humble mais qui lui offrait tout le théâtre de l'univers.
Avec des animaux, il allait bâtir une comédie humaine et prodigieuse de délices et de cruauté, et réinventer, dirait-on, la langue française.
La Fontaine était un enfant, un sphinx, un farceur, un philosophe, un génie du langage. Rien n'égale, dans aucune littérature, la popularité de ses fables. Le lire et le relire, c'est retrouver le paradis sur Terre.
@ Disponible chez 12-21.
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE.
Ce renard semble bien amical, mais quel mauvais tour prépare-t-- il au bouc? Dédiées au Dauphin de France, les Fables de La Fontaine sont un chef-d'oeuvre de poésie et de narration conçu pour le plaisir et l'édification des esprits.
Les fables proposées dans ce recueil rivalisent de malice, de tours et de flatterie dans des récits plaisants mais qui souvent laissent perplexe: la raison du plus fort est-elle vraiment la «meilleure»?
- Objet d'étude : Résister au plus fort : ruses, mensonges et masques - Dossier pédagogique spécial nouveaux programmes - Prolongement: les fables engagées ou l'art du message citoyen Classes de sixième.
«Hé! bonjour, Monsieur du Corbeau.Que vous êtes joli! que vous me semblez beau!Sans mentir, si votre ramageSe rapporte à votre plumage,Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. »Ce recueil comprend 35 fables de La Fontaine, parmi lesquelles:Le Corbeau et le Renard, La Cigale et la Fourmi, Le Lièvre et la Tortue, Le Coche et la Mouche, Le Pot de terre et le Pot de Fer, La Laitière et le pot au lait et Le Loup devenu Berger.
«Diversité, c'est ma devise, devise de son oeuvre, devise de sa vie. Il va de fleur en fleur et d'objet en objet, promenant partout sa curiosité aussi prompte à se lasser qu'à s'émouvoir, et, au fond de son âme légère, sa mélancolie, son éternel ennui. Car voilà le secret de cette humeur volage et qui ne saurait souffrir nul attachement, de cette inconstance, de cette inquiétude, qui me sont, dit-il encore, si naturelles. Hoc se quisque modo fugit. À se pencher sur ce vide intérieur, le vertige le prendrait peut-être. Il s'essaie à tous les genres, tente mille aventures, se perd dans ses rêves ; il se fuit. À la fin de sa vie, il écrit à Maucroix : Je mourrais d'ennui, si je ne composais plus. II avait bien près de soixante-dix ans quand Mme d'Hervart, sa Sylvie, reçut la lettre où Verger le peint au vif : Je voudrais bien le voir aussi, Dans ces charmants détours que votre parc enserre, Parler de paix, parler de guerre, Parler de vers, de vin et d'amoureux souci ; Former d'un vain projet le plan imaginaire, Changer en cent façons l'ordre de l'Univers, Sans douter, proposer mille doutes divers ; Puis tout seul s'écarter, comme il fait d'ordinaire, Non pour rêver à vous qui rêvez tant à lui, Non pour rêver à quelque affaire, Mais pour varier son ennui. Car vous savez, Madame, qu'il s'ennuie partout... Vingt ans plus tôt, un janséniste le jugeait mélancolique et de bon sens, le bon sens masquant, trompant la mélancolie. Mitton, qui fut à la fois l'ami de Pascal et de La Fontaine, put vérifier sur l'âme du poète ce que le moraliste écrit de l'inconstance et du divertissement...» Pierre Clarac.
Les Fables ne sont pas qu'un tableau allégorique et satirique de la cour de Louis XIV. Elles présentent une humanité injuste et corrompue par l'usage arbitraire de la force et du pouvoir, et où la ruse et le mensonge prévalent souvent sur l'honnêteté et la sincérité. Mais tout l'art de La Fontaine est de transformer le réquisitoire en une plaisante leçon de sagesse. Prudence et modération sont mères de toutes les vertus, martèle le fabuliste, qui n'hésite jamais à prendre à témoin un lecteur médusé et conquis.
En lien avec le thème « Résister au plus fort » du programme de français en 6e, une anthologie réunissant 12 fables et contes où la ruse permet au héros de triompher... et de rire aux dépens des plus puissants !
L'anthologie Comment faire pour se nourrir quand on est pauvre et affamé ? pour laisser croire qu'on est un colosse invincible quand on est petit et faible ? pour se moquer sans risque d'un monarque orgueilleux ? Ou bien encore pour détourner la colère de ses parents ?
C'est la ruse et l'intelligence qui permettent à Renart, au Chat botté, au petit tailleur, à Nasr Eddin et à d'autres héros encore de triompher malgré leur apparente faiblesse.
Une anthologie qui réunit des fables et contes d'hier à aujourd'hui : des fables de La Fontaine, des contes de Perrault, de Grimm, et d'Andersen, des fabliaux venus d'Orient (Sublimes paroles et idioties de Nasr Eddin Hodja) et « La Patte du chat » (Contes du chat perché) de Marcel Aymé.
Les compléments pédagogiques - Des lectures actives au fil du texte, avec des propositions d'ateliers.
- Des repères sur les genres de la fable, du fabliau et du conte.
- Un parcours de lecture analytique en 6 étapes.
- Un groupement de documents : « La ruse au féminin », incluant un cahier photos - Une enquête documentaire sur les contes et leurs origines.
Pour l'enseignant Sur www.classiquesetcie.com, en accès gratuit réservé, un guide pédagogique, avec un descriptif complet de la séquence et des fiches photocopiables.
On ne sait pas toujours que Jean de la Fontaine doit aussi une partie de son inspiration à Ibn al-Muqaffa', iranien du VIIIème siècle et à ses fables animalières de Kalila et Dimna, elles-mêmes issues du livre indien du Panchatantra. L'Orient utilisait les fables pour rendre évidente cette morale humaine que La Fontaine a portée à son pinacle. Au XIXème siècle, le diplomate français Félix Sébastien Feuillet de Conches rêve d'un projet fou : il envoie à ses correspondants des recueils des Fables de La Fontaine pour les faire illustrer par les artistes locaux. Il reçoit des peintures typiques d'Égypte, de Perse, d'Abyssinie, de Chine, d'Inde, du Japonâ€- Un trésor d'illustrations conservé au musée Jean de la Fontaine à Château-Thierry qui n'avait jamais été publié ni révélé au grand public.
La Fontaine attachait autant d'importance à ses Contes et Nouvelles qu'à ses Fables. Inspirés du Décaméron, de l'Arioste, de Machiavel autant que de Rabelais et du fonds gaulois, ils sont tous un hommage à l'amour physique, au jeune désir, au fruit défendu, le seul qui compte, au plaisir dérobé mais toujours pardonné. Bacheliers et nonnains, galantes commères et maris trompés y composent une humanité de gaillardise et de ruse évoquée avec un cynisme souriant qui fait des Contes un des chefs-d'oeuvre de la littérature licencieuse.
Toute matrone sage, à ce que dit Catulle, Regarde volontiers le gigantesque don Fait au fruit de Vénus par la main de Junon : À ce plaisant objet si quelqu'une recule, Cette quelqu'une dissimule. Ce principe posé, pourquoi plus de scrupule, Pourquoi moins de licence aux oreilles qu'aux yeux ? Hardis et savoureux, les Contes de La Fontaine nous offrent une subtile leçon d'érotisme où style et galanterie s'unissent pour notre plus grand plaisir...
Jean de La Fontaine aura toujours côtoyé les fossés de l'interdit jusqu'à y tomber, en 1675, avec de Nouveaux contes objets d'une sentence très sévère du lieutenant de police La Reynie, qui en décréta la saisie comme « remplis de termes indiscrets et malhonnêtes, et dont la lecture ne peut avoir d'autres effets que celui de corrompre les bonnes moeurs et d'inspirer le libertinage ». Sans compter quelques critiques puritaines qui le poursuivirent jusqu'à sa mort. Mais quelque grâce veillait aussi sur sa tête, jusqu'à lui accorder, après quelques hésitations de Louis xiv, son entrée à l'Académie en 1684 - accompagnée il est vrai du reniement formel de ces textes sulfureux mais « inimitables », comme disent Bayle et Chamfort. Il fallait en rassembler les plus caractéristiques afin qu'on puisse enfin « juger sur pièces ». En voici donc un choix, encadrant le texte intégral de ces Nouveaux contes autrefois interdit. Jugeons à notre tour.
Habile et sournois, le Renard invente à plaisir mensonges et astuces pour duper ses congénères. Il déjoue le piège du Lion grâce à son sens de l'observation. Avec le Corbeau, c'est par la flatterie qu'il obtient le fromage tant convoité. Mais attention, ce champion de la ruse risque à tout moment de trouver plus malin que lui... Au détour de ces fables, vous croiserez la Cigogne revancharde, le Chevreau suspicieux ou le Cerf flatteur. Ne tentez pas de les tromper, ou ils vous rendront la pareille!
Ce recueil illustré rassemble vingt fables de La Fontaine qui célèbrent avec espièglerie les ruses de l'intelligence.
Depuis quatre cents ans, les Fables de La Fontaine émerveillent. D'éminents spécialistes les analysent en tout sens. Mais qui était vraiment La Fontaine ? Nous ne connaissons pas toutes les facettes du génie champenois. Il manque un éclairage plus personnel, des traits intimes précieusement révélés.
Les quelques lettres qui nous restent de lui, moins d'une cinquantaine, sont éclairantes. Elles fourmillent de détails cocasses que l'on découvre dans celles adressées à son épouse lorsqu'il partit en aventure jusqu'à... Limoges, ou encore à son ami Maucroix au seuil de sa vie, à son mécène Fouquet si cruellement frappé par Louis XIV, au prince de Conti, au duc de Vendôme ou à son oncle Jannart.
La Fontaine ne dissimulait rien, ni ses peurs, ni ses doutes, ni sa paresse savamment entretenue, ni ses amours plus platoniques que réelles.
Ces lettres, si peu connues, sont un chemin que nous faisons à côté de lui : il nous parle à coeur ouvert, à travers ses amis, avec la même grâce, la même virtuosité de style qu'il développe dans ses extraordinaires fables.
Une invitation à cheminer en musique dans le jardin des Fables de La Fontaine dont on célèbre le 400ème anniversaire. Pour le plaisir de tous, Didier Sandre interprète 20 fables choisies, accompagné par l'ensemble de musique ancienne La Rêveuse, en miroir de quelques récits dits en ancien Français. Guidés par Marianne Vourch, les lecteurs partent en voyage vers les chemins de la sagesse en découvrant le langage secret du célèbre fabuliste.
Cet ouvrage présente une remarquable sélection des fables de Jean de La Fontaine, illustrées par les plus grands artistes français et étrangers. De François Chauveau, le premier illustrateur des Fables, à Pablo Picasso, en passant par des illustrateurs emblématiques tels que Benjamin Rabier et Gustave Doré ou Grandville, ce recueil de 97 fables met également en regard de grands artistes contemporains avec ces textes classiques. Une édition exceptionnelle. Les artistes : Pieter Bruegel, François Chauveau, Eugène Delacroix, Gustave Doré, Honoré Daumier, Théodore Géricault, Grandville, Utagawa Hiroshige, Franz Marc, Jean-François Millet, Jean-Baptiste Oudry, Pablo Picasso, Benjamin Rabier, Johannes Vermeer... Inclus dans cet ouvrage : les notices biographiques des artistes représentés (peintres, illustrateurs, sculpteurs, graveurs, affichistes, caricaturistes...).
Sélection de fables des Livres I à XII, parfaitement adaptées aux programmes des classes de 6e et de 5e
Comment peindre les défauts des Hommes, et en particulier ceux des courtisans, quand règne un pouvoir monarchique absolu ? En effet, la parole n'est pas libre sous Louis XIV et il faut faire montre d'habileté pour critiquer ses contemporains tout en évitant de les froisser. Jean de La Fontaine trouve la parade idéale chez l'écrivain grec Ésope ; il s'inspire de ses fables mettant en scène des animaux et les adapte au verbe et aux moeurs de son temps. Naissent ainsi plus de 200 textes qui trouvent encore aujourd'hui une certaine résonance avec notre société.
Une cinquantaine de fables choisies parmi les incontournables et d'autres moins connues, qui seront accompagnées de leur degré de difficulté par un picto.
Quelques exemples saillants pris dans le dossier :
Je découvre - « Les mots ont une histoire » : Peccadille : de l'espagnol pecadillo , « petit péché », issu de latin peccatum , « faute », + suffixe diminutif. C'est donc une faute minuscule.
Pour une faute grave, on peut être démis : du bas latin demittere , « renvoyer » ; retiré d'un emploi, d'une charge ou d'une dignité. Mais on est condamné à mort pour un forfait : du latin foris , « hors » + facere , « faire » ; crime abominable. - « Les noms propres sont porteurs de sens » : Ratopolis : de rat + polis, « ville » en grec. Donc capitale des rats et des souris.
J'analyse - « Dernières observations avant analyse » : Les renards sont rusés et beaux parleurs. Ils peuvent improviser avec mauvaise foi pour excuser les péchés du Lion ou tenter de duper un coq [...]. La Fontaine emploie alors toutes les ressources de la rhétorique : le lexique élevé, l'interpellation, les interjections, les fausses questions (dites « rhétoriques »), le mensonge, les épithètes mélioratives ou péjoratives, les énumérations ; bref, tous les procédés dont usent les avocats et les courtisans de l'époque.
Prolongements - Textes : « Le Corbeau et le Renard », Ésope ; « Le Corbeau et le Renard » Phèdre - Histoire de l'art : illustrations des Fables par Raymond de la Nézière .