Cette anthologie, compilée à partir du livre publié par Mark Twain, présente une sélection d'histoires drôles où l'humour américain prend corps à travers une multiplicité de tons et de styles.
L'histoire mythique du peuple juif commence par le rire, celui d'Abraham et de Sarah apprenant que, presque centenaires, ils auront un fils. Et ce n'est pas tout : Dieu ordonne aux futurs parents d'appeler ce fils Isaac, Yitzhak, « qui rira » ! Ce rire juif, qui va du Talmud à Tristan Bernard, à Sholem Aleichem, à Pierre Dac, à Woody Allen, à Romain Gary, à Georges Perec, à Philip Roth, à Rabbi Jacob ou à La Vérité si je mens, en passant par Bergson, Freud et Groucho Marx, est un rire ouvert, tonitruant, irrespectueux de tout, qui défie le destin. En Galicie, à Tunis, à New York, partout. Même à Auschwitz. Dans une baraque, quelques juifs prient. Un d'eux, oubliant où il se trouve, lève la voix. Les autres le rappellent à l'ordre. «Tais-toi donc ! Dieu pourrait t'entendre et se rendre compte qu'il 'en ' reste encore ! » Il ne s'agit pas ici d'un nouveau recueil de blagues, de witz juifs. Dans ce dictionnaire aigre-doux (comme l'aliment préféré de l'auteur, les cornichons), Adam Biro, en consacrant des articles à la « Bible », au « Chemin », aux « Femmes », à la « Modestie » ou à la « Vérité », réfléchit au principe même de l'humour juif, partie intégrante du judaïsme. À ses origines, à sa raison d'être, à sa structure et à son rôle - tout en racontant des witz dont les héros immortels sont Moïshe le tailleur, le docteur Lévy, le petit Maurice, madame Taïeb ou le mythique Ch'ra d'Afrique du Nord. Et le livre se termine sur une question comme celle qu'attend le rabbin qui parcourt son shtetl en criant : « J'ai une réponse, posez-moi une question ! » Mais quelle est donc La réponse ?
Si Charlie Hebdo incarne la liberté d'expression, le journal soutient la cause des femmes depuis sa création.
De 1970 à aujourd'hui, les grands débats et les combats se succèdent, soutenus par les journalistes et les dessinateurs du journal - toujours sur un ton satirique et décapant : le droit à disposer de son corps, l'égalité, la critique du sexisme et de la notion de "femme-objet"...
Retrouvez dans cet ouvrage une large sélection d'articles et de dessins du journal !
Si l'expression-titre Rions noir de cet ouvrage fonctionne comme une sorte d'oxymore comme dans celle, voisine, du « rire jaune », elle n'en constitue pas moins, par le jeu du déplacement des lettres, une anagramme pour peu qu'on ajoute un s à noir.
En tout cas « ça grince » pas mal dans les rouages de cette petite machine graphique et littéraire. Et en même temps tout tourne avec une force tranquille. Le livre réunit « sous vide » 16 textes inédits de Daeninckx auxquels ne répondent pas directement mais de manière subtile les séquences de dessins inédits de Jordan (une centaine au total).
Les textes sont des courts tableaux de scène de la vie quotidienne en divers endroits à la ville et à la campagne, des récits à caractère documentaire, des fenêtres sur l'histoire directement contemporaine des sociétés. Les dessins ne sont pas au contact direct des textes mais, sans correspondance ostentatoire, ils conservent leur valeur d'équivalence (dessins d'humour piquants) et leur unité de style (l'encre de Chine se traduit en imprimerie dans une symphonie de noirs profonds). Le livre est dominé par une triple dimension artistique, littéraire et politique. Il est tantôt cri tantôt murmure, il se caractérise par une forme qui est aussi un engagement graphique et une conception éditoriale qui rend hommage à deux auteurs habitués à mener des combats de longue date.
Ce livre serait une promenade joyeuse, drôle, iconoclaste dans nos souvenirs, nos émotions aussi futiles que solides. Faire des ricochets au-dessus de la rivière, des cocottes en papier, des canulars, s'interroger sur la fossette de Kirk Douglas, la coiffure du président Giscard d'Estaing, l'expression « peigner la girafe », se rappeler les petits trains électriques, la guitare de Tino Rossi, les télégrammes de première et les speakerines de la télévision...
Ce serait un livre impossible, tant la notion d'inutile est sujette à caution. L'homme est-il plus utile que la langouste ? La pomme de terre est-elle plus indispensable que le liseron ? L'idiot du village moins nécessaire que le membre de l'Institut ?
Ce serait un livre qui musarderait, vantant les mérites de la grasse matinée et des contrepets dans les discours des ministres, le plaisir d'écouter la météo marine quand on est sous la couette, la virtuosité des joueurs de yoyo.
Un livre aussi indispensable qu'inutile.
En un volume de 80 pages, une compilation de dessins qui célèbrent l'amitié, avec tout le génie et l'humour de Sempé.
Voici un roman-photo comme vous n'en avez jamais vu. Jalousies, trahisons, bagarres, cafés gourmands, photocopieuses en panne et tendres baisers: Clémentine Mélois, plasticienne, écrivaine et membre de l'Oulipo, connue pour ses détournements de classiques de la littérature revus et passés à la moulinette de la culture pop (Cent titres, Grasset 2014) s'empare du très populaire roman-photo pour étudier le langage dans toutes ses fonctions. Au fil de dix-huit histoires hilarantes, on découvrira des hommes et des femmes en proie à toutes les dépravations lexicales, des employés de bureau désorientés, un agent immobilier malmené, un catcheur mexicain, des pantalons pattes d'éléphants et même un certain Roland Barthes.
Une étrange malédiction a frappé les terres tonitruantes de Clisson. Le Hellfest, lieu de pèlerinage des métalleux, s'est transformé en terrain de mini-golf géant. Pour Mike, Barbara et Loud, l'autoproclamée Horde des Enfers, le metal doit revenir abreuver les vignes de Muscadet. D'autant plus que ces derniers n'y sont pas pour rien dans la disparition d'une icône du festival... Publiée par Rouquemoute, Hellfest Metal Vortex est une BD délirante de Jorge Bernstein, Fabrice Hodecent et Pixel Vengeur qui vous emmène au coeur du plus grand festival de musiques extrêmes de France. Cet album inaugure la collection Hellmoute, en partenariat avec Hellfest Productions : «C'est la première BD faite sur le Hellfest, avec le Hellfest. Nos équipes ont travaillé en étroite collaboration et Rouquemoute a su s'entourer. Cet album fait honneur à la culture metal», précise Ben Barbaud, fondateur du Hellfest. Dans sa préface, Philippe Lageat, rédacteur en chef du magazine Rock Hard, abonde : «Cet album frais et fruité se déguste comme un titre de Napalm Death ou un bon Muscadet. À chaque nouvelle rasade, on découvre des détails qui nous avaient échappé. Ces 84 planches jubilatoires en sont truffées.»
Après son Anthologie de la repartie, Julien Colliat livre les 37 stratagèmes pour mater importuns et autres raseurs. Une oeuvre de salubrité publique.
Du silence méprisant à l'insulte, il y a maintes manières de faire face aux cuistres, mufles et autres fâcheux qui gâchent notre quotidien. Une seule riposte sera cependant efficace en toute occasion : moucher l'adversaire au moyen d'une réplique. Une phrase concise, spirituelle et sans contestation possible, qui le fera taire.
À la fois théorique et pratique, ce livre propose 37 astuces imparables permettant, dans chaque situation, de trouver la réponse idéale : du stratagème du miroir à celui de l'écrevisse, en passant par celui du disciple ou du prophète, un véritable vade-mecum pour apprendre et s'approprier l'art de la repartie et du mot bien senti. De quoi sortir la tête haute de tout échange désagréable.
D'À la Recherche du temps perdu au Bonheur des dames en passant par Les Hauts de Hurlevent, Cécile Coulon et Benjamin Chaud revisitent les classiques de la littérature. Soixante et un poèmes et dessins fougueux, tendres, drôles... et érotiques.
Gurb a disparu dans Barcelone, dissimulé sous les traits de Madonna. Précision : Gurb est un extraterrestre. Parti à sa recherche sous une apparence moins voyante, son coéquipier tient scrupuleusement le journal de ses observations. Une satire délirante et désopilante de notre monde moderne.
Retour à l'essentiel avec l'humour et l'esprit de François Morel. Du Frexit à la cour de récré, du valsovirus au pâté en croûte, ce grand agitateur livre une centaine de chroniques fines, drôles et piquantes. Entre billets d'humeur et journal de confinement, chaque texte est une bouffée d'oxygène hebdomadaire pour "tenir rester chez soi" , s'émouvoir, s'indigner ou rendre hommage aux chers disparus, Piccoli, Gréco et les autres.
François Morel, saltimbanque infatigable et enfant nostalgique, offre le meilleur remède à la morosité : le rire, parfois jaune et souvent aux larmes. Une échappée de l'esprit et du coeur.
"Mon général, quel est votre point de vue ? - Le plus élevé ! C'est le moins encombré." Si le sens de la grandeur selon Charles de Gaulle était souvent synonyme de sens de la repartie, son humour découlait d'abord d'un regard très lucide sur le genre humain. Rien d'étonnant à cela, car le Général gardait par rapport aux événements une distance qu'il jugeait nécessaire aux chefs désireux d'être respectés. Mais surtout, il usait à l'oral d'un langage très différent de celui de ses écrits, et c'est pour notre plus grand plaisir que les propos présentés ici chronologiquement au travers de très nombreux témoignages nous révèlent l'humoriste de génie qui palpitait sous la statue du commandeur.
François Rolin, hier dans " Palace ", aujourd'hui dans " Kaamelott ", revient dans un nouveau livre aussi mégalomane que mythomane. Un pur concentré de plaisir absurde et déjanté.
Le professeur Rollin va vous parler ici de ses rencontres avec ses amis les stars et dresser leurs portraits, à sa manière, comme il sait si bien le faire, c'est à dire de manière odieuse et mégalomaniaque : " Au cours de ma longue et brillante carrière, j'ai eu l'occasion de partager un moment " privilégié " avec la plupart des stars du cinéma français et autres poids lourd(e)s du show-business. Ces rencontres, je ne les ai évidemment pas provoquées : j'ai mieux à faire que d'aller barjaquer avec les célébrités, si sympathiques soient-elles. Mais il se trouve que, Dieu seul sait pourquoi, tous les gens qui comptent dans le milieu artistique ont, à un moment ou à un autre, fait des pieds et des mains pour capter ma compagnie, et il se trouve concomitamment que, pour être un esprit fort, je ne suis pas pour autant dépourvu d'humanité.
D'où ces " moments ", dont le commun des mortels sera porté à croire qu'ils sont autant de bons souvenirs.
Il n'en est rien. Le plus souvent, pour ne pas dire chaque fois, j'ai été déçu... depuis " un peu " déçu jusqu'à "terriblement " déçu.
En règle générale, j'ai été mal reçu. Ce sont ces souvenirs, au mieux assommants, plus souvent fâcheux, et parfois navrants, que ce livre compile. Pour que le public sache !! " Evidemment, pas une ligne n'est vraie, car en plus d'être odieux, le professeur Rollin est mythomane...
Laurent Baffie a répertorié des centaines de phrases de la vie de tous les jours. Des phrases qui nous agressent, ou qui nous donneraient envie d'agresser l'autre si seulement on disposait d'un minimum de repartie.
Pour chacune de ces phrases, il propose trois réponses qui vont de la plus soft à la plus hard et qui sont illustrées par la symbolique des feux tricolores.
Feu vert :
La réponse proposée est soft, voire souriante. Elle vous permettra de répondre avec un minimum d'esprit et ça devrait passer sans problème.
Feu orange :
Attention, la réplique est plus cinglante, souvenez-vous des longues altercations que vous avez eues avec les forces de l'ordre quand vous êtes passé à l'orange.
Ce feu est dangereux, ça peut passer mais ça peut casser!
Feu rouge : DANGER.
Si vous choisissez la réponse rouge, sachez que vous pratiquerez à dessein la politique de la terre brûlée ! Toute marche arrière sera quasiment impossible, vous risquez donc de divorcer, de perdre des amis ou de vous battre avec des inconnus, mais vous aurez au fond de vous l'immense satisfaction d'avoir servi la bonne saillie au bon moment!
La religion du Capital - cette farce savoureuse de l'auteur du Droit à la paresse - publiée pour la première fois en 1887, est le compte-rendu d'un congrès international tenu à Londres, au cours duquel les représentants les plus éminents de la bourgeoisie rédigent les Actes d'une nouvelle religion pour ce Chaos qu'ils ont créé et ont décidé d'appeler « Monde civilisé ». Une nouvelle religion, susceptible non seulement « d'arrêter le dangereux envahissement des idées socialistes », mais capable de donner à ce monde chaotique et capitalistique une forme au moins apparemment définitive. Il faut bel et bien au Capital un Dieu propre, qui « amuse l'imagination de la bête populaire ».
«Il serait évidemment prétentieux d'affirmer que la publication de Finement Con est un acte politique, mais il ne me déplaît pas de montrer que, oui, il est essentiel (un mot devenu dangereux) de continuer à pouvoir rire de tout. Je tiens tout de même à rassurer ceux qui vont se plonger dans cet aide-mémoire et qui s'inquiéteraient pour ma santé mentale:Je ne pense pas tout ce que je ris.»Le nouveau livre de Laurent Ruquier est un savoureux recueil de ses meilleures trouvailles, à la fois drolatiques et irrévérencieuses. Face à la crise sanitaire, l'humoriste, comme Beaumarchais en son temps, a choisi d'en rire plutôt que d'en pleurer.
Pour débarquer merveilleusement dans la vie de papa !
5 BONNES RAISONS D'ACHETER CE LIVRE ET DE LE LIRE (EN PLUS) :
C'est écrit gros et il y a plein d'illustrations. Et ça fera au moins un livre que vous aurez fini.
Vous l'avez déjà à moitié lu dans le magasin, soyez honnête.
Vous pourrez le transmettre à votre enfant plus tard en lui disant : « Tiens, ça a changé ma vie. » Vous ne pouvez pas le télécharger gratuitement. (Et le recopier à la main, c'est super long.) L'auteur a aussi des enfants, et il faut que tout ce petit monde mange à sa faim.
BONUS : Il peut faire office de dessous-de-plat si vraiment vous n'avez rien d'autre.
Dans un de ses ouvrages, Alexandre Dumas fils avait écrit : « Un vide douloureux qu'occasionnent les moments de faiblesse. » Un critique pointilleux lui demanda des éclaircissements sur cette phrase :
- Comment une chose vide peut-elle être douloureuse ?
- Vous n'avez jamais eu mal à la tête ?
Qui n'a pas tenté de réagir à un événement ou à une situation insolite par un commentaire spirituel ? Qui n'a jamais rêvé de clouer le bec à un raseur ou à un prétentieux par LA réplique qui tue ? Encore faut-il être inspiré. Et l'être à temps ! Cette vaste anthologie réunit 1 000 réparties attribuées à plus de 400 hommes et femmes issues du monde des lettres, de la politique ou encore de l'art, de l'Antiquité à nos jours.
Grâce à ce petit livre pétillant, riez de votre âge avec des citations, des blagues, des statistiques, spécialement conçues pour les trentenaires !
Tu sais que tu as 30 ans quand...
Tu ne connais plus le tiers des chanteurs que diffuse NRJ ;
Tu commences à te lever tôt pour mieux profiter de tes week-ends ;
La soirée, c'est vendredi ou samedi, point !
- La Terre est plate et elle est encerclée d'un énorme mur de glace.
- Et tu l'as pris en pleine tête, le mur, c'est bien ça ?
Marre de devoir hocher la tête silencieusement quand on vous dit, pour la énième fois, que le réchauffement climatique a été inventé par les Chinois ?
Avec ce petit manuel plein d'humour, développez votre repartie et passez maître dans l'art de la punchline.
?Valable pour tout type de complot.
Retrouvez de superbes punchlines, des QCM, des astuces, des citations et des fun facts (pas toujours véridiques) !
Grâce à ce petit livre pétillant, riez de votre âge avec des citations, des blagues, des statistiques, spécialement conçues pour les quarantenaires !
Tu sais que tu as 40 ans quand...
Tu as l'impression d'en avoir 25.
Tu commences à appeler les jeunes, « les jeunes ».
Tu trouves que l'inconvénient des concerts, c'est de devoir rester debout.
Grâce à ce petit livre pétillant, riez de votre âge avec des citations, des blagues, des statistiques, spécialement conçues pour les sexagénaires !
Tu sais que tu as 60 ans quand...
Tu as l'impression d'en avoir 45.
Le tirage du Loto est le moment le plus excitant de ta semaine.
Le confort commence à l'emporter sur la mode.
« Je file à mon déjeuner au Ritz. Je vous laisse gérer la crise, je reviens vers 16 h. » « On a un mégadrame avec un VIP qui refuse de monter dans la voiture parce que c'est une diesel. » « J'avais tellement faim j'ai oublié d'instagrammer mon repas. » « Elle est de quelle origine ?
Conne. »