« J'ai commencé à ne plus vraiment aimer maman à partir de cet événement-là. J'ai commencé à franchement réaliser que je pouvais mourir aussi, que mes soeurs et mon frère pouvaient mourir également, que ma mère pouvait nous laisser et nous abandonner définitivement, plus définitivement qu'à cet instant. » Née à Tananarive, Bertrande y découvre très jeune la fragilité de la vie. Sa mère, de son côté, enchaîne les conquêtes amoureuses néfastes en délaissant la petite fille. Une enfant qui cherchera toujours à courir après des attentions inexistantes. L'amour maternel, l'amour fraternel, l'amour physique, l'amour passionnel : des instances qui l'accompagneront ou lui manqueront tout au long de sa vie.
Un roman sur l'amour à son point le plus universel.
Vers 1720 la France se relève peu à peu de la faillite de la banque de Law, mais les dépenses et déficits s'accumulent : à la mort de Louis XV en 1774, l'État français est déficitaire de... 25 millions de livres.
Pourtant un certain Benjamin Franklin va obtenir un appui militaire et financier de la France en 1776 pour renverser le potentat de la couronne britannique sur treize de ses colonies américaines, peu avant la Révolution française, afin de créer les futurs États-Unis d'Amérique.
Le point commun entre Benjamin Franklin et l'isle Bourbon ? Les Compagnies des Indes, bien sûr.
Loin d'être un maillon faible de la réussite à la française, la petite île a su prouver à travers les années qu'elle savait et continuait encore aujourd'hui à gérer toutes les situations de crise avec ce discernement qui caractérise si bien les îliens.
Ancien chargé d'enseignement à l'Université de La Réunion, Didier Murat a aussi été formateur afin d'aider les chômeurs à la gestion de leur projet d'entreprise sur l'île. Il y a également oeuvré en qualité de membre du bureau au sein de diverses associations. Après L'euro raconté à nos enfants publié aux éditions Amalthée, il livre ici son quatrième ouvrage.
"Ils sont partis, les hommes de mon village, combattre les Namnètes qui avaient le malheur de convoiter un peu trop ouvertement les terres riches à la frontière de nos territoires. Ce genre de situation en appelle aussitôt à la guerre. Et c'est toujours une guerre sans pitié. Et pendant qu'ils se battent, se déciment, s'envoient dans le royaume des dieux, nous, au village, on fait semblant de continuer la vie comme avant, comme si de rien n'était".
En 80 av. J. -C. , un jeune Gaulois grandit dans un village d'Armorique. Son père lui transmet l'art d'écrire reçu d'un voyageur et, plus que tout, la fierté de son peuple. Devenu chef du village à son tour, il est pris dans la tourmente de la Guerre des Gaules. Fait prisonnier, réduit en esclavage, il n'oublie pas qui il est ni d'où il vient et puise dans le souvenir de son enfance la force de résister.
Une destinée extraordinaire l'attend...
« Réalisant jouer à cache-cache avec le destin, Sophie prit la ferme résolution de chercher autant que possible à tenir les rênes.
L'air de flûte préparait la voie à suivre. Son caractère mystérieux mais envoûtant lui rappelait ces berceuses qui l'aidaient, enfant, à trouver le sommeil. Il s'agissait, ce jour, d'ouvrir en grand ce qui, chez beaucoup, reste fermé, y compris aux moments clés de l'existence. » La flûte de Pan offre une suite à L'Oiseau d'or. Dans les années 1980, une famille tente de se reconstruire après un drame. Oscillant entre simplicité et prise de tête, Sophie, Paul, Laurence... se cherchent à tâtons.
Au carrefour de leurs échanges et mésaventures, Capucine, une fillette de onze ans confrontée au harcèlement scolaire, disparaît.
A travers les doutes, les désillusions mais également l'espoir, les personnages s'élèvent et se recomposent.
Maître de conférences des universités, mère de quatre enfants, Clotilde Brunetti-Pons travaille dans le domaine du droit de la famille et de la protection de l'enfance. Après L'Oiseau d'or, elle nous livre un second roman tout en sensibilité.
«?Je sais ce que je vais trouver en Algérie mais j'y pars néanmoins avec une certaine curiosité et la volonté de pouvoir être militant de l'Homme, malgré l'étau militaire et la perte de ma liberté d'expression. Savoir mais aussi voir constitue ma disposition d'esprit.?».
Au travers de son journal de bord, tenu entre?1959 et?1960 en plein coeur de la guerre d'Algérie, René Knégévitch nous présente son parcours d'appelé sursitaire, affecté au 403e R.A.A., à Aflou, dans le Djebel Amour.
De cette guerre violente découle un témoignage violent. Lorsque le quotidien est rythmé par des ratissages, des accrochages, des sévices, la torture, mais aussi par la peur et la mort, que reste-t-il pour un humaniste pacifiste ?
Sans tabou, l'auteur nous livre ses émotions et ses réflexions tandis que le djebel tonne et que le sang coule. Un récit nécessaire et intime qui offre un regard de l'intérieur sur la guerre qui a bouleversé l'Algérie.
«?J'ai peur, comme jamais je n'ai eu peur auparavant. Peur de ne plus connaître mes limites, de ne pas savoir relever la tête, de finir noyé sous toutes ces pensées de culpabilité, de dégoût envers moi.?».
Les souffrances ne sont pas toutes physiques.
Affligé du Syndrome de Stress Post-Traumatique, Julien Bry se livre à coeur ouvert pour que cette plaie «?invisible?» ne soit plus un tabou. Pour panser les souffrances, l'écriture devient son salut, sa victoire sur son expérience personnelle. De ses opérations militaires bouleversantes en Afghanistan et au Mali au retour à la réalité, nous découvrons l'être humain derrière l'uniforme.
Un témoignage émouvant qui fait la lumière sur les blessures de guerre psychiques.
Gustave, au service d'une agence de contrôle du surnaturel, a 24 ans lorsqu'il découvre au cours d'une mission un nourrisson né d'une mère loup-garou. Ne pouvant se résigner à livrer l'enfant à son collègue, ce qui le condamnerait à une mort certaine, il décide de l'adopter. Dix-sept ans plus tard, la découverte du portrait de son fils adoptif dans la poche d'une créature surnaturelle fraîchement abattue va venir éveiller les soupçons d'un collègue. De toute évidence quelqu'un s'est lancé à la recherche de son fils. Il devient de plus en plus certain que l'équilibre de la vie de Gustave va être chamboulé.
Au travers d'un récit haletant campé dans l'atmosphère du XIXe?siècle, Justine Amélie Lucile plonge son lecteur aux racines du récit fantastique aux couleurs gothiques.
«?C'est un vrai coup de foudre. Cet amour, quasi impossible car la guerre va sans doute bientôt nous séparer, faut-il le vivre ? Faut-il succomber ? Quitte à sombrer secondairement dans les affres de la séparation et du chagrin ??».
Peut-on s'aimer en étant ennemis ?
En 1943, la France est éprouvée par l'occupation allemande qui la prive de son élan vital.
Dans ce monde où la vie et la mort se tiennent par la main, un médecin de campagne solitaire et une supérieure de l'armée allemande succombent à une passion interdite.
Lui, chef de la résistance.
Elle, femme officier.
Une liaison impossible au coeur de la Seconde Guerre Mondiale.
Le lecteur est invité à se laisser porter par la musique du style et le souffle de l´inspiration qui s´harmonisent de poème en poème, tout au long de ce recueil. Le « Parfum d'exil » se décline en plusieurs « notes » : après la synthèse alchimique des « Impressions », mariage des sensations entre la nature et le monde intérieur du poète ; les « Visages d´Ève » nous invitent à retrouver le Féminin de notre être, lieu des mémoires et de la sagesse perdue ; « Rites » réveille notre sens du sacré, entre puissance symbolique et union magique des pôles féminin-masculin ; « Hommages à la beauté » est un appel aux poètes, pour qu´ils « ré-enchantent le monde », qu´ils redeviennent des « fous d'amour ».
Face à tous les bouleversements de nos repères et les gestations difficiles de nouveaux modes de vivre-penser-sentir : « Il faudra trouver une autre direction à notre quête, transformer notre soif en délire solennel, guetter dans l´absurde le frisson de l´évidence. »
Prenez le temps d'imaginer, Bien loin du monde où vous vivez, Trois monstres aux griffes acérées, Plongés au coeur de la forêt.
Rien n'aurait pu laisser penser, Qu'une seule rencontre suffirait, À vous conter longtemps après, L'histoire du livre que vous tenez.
En 1857 Henriette Vercoutre, stagiaire dans un grand journal du Nord, est envoyée pour couvrir les célébrations de la naissance d'Arcachon que l'empereur vient de proclamer par décret.
La jeune femme se prend au jeu et tombe deux fois amoureuse : du Bassin d'Arcachon - forcément ! - et d'Auguste, un fils de famille bordelaise qui rêve de fonder une pêcherie moderne sur la Petite Mer.
Alors sa vie va basculer. Elle va découvrir l'extraordinaire temps des « Fofolles », ces villas insensées qui poussent en Ville d'hiver, le quartier chic de la toute jeune cité.
Mais tout n'est pas rose pour autant. À cette époque des premiers chalutiers à vapeur les naufrages se font certes plus rares mais beaucoup plus meurtriers. L'ostréiculture cherche à s'organiser dans un contexte d'incertitude. Et pour les familles la vie n'est pas toujours facile...
Après La Pinasse Mauve (1919-1977) et Friture sur la Petite Mer (1978-2015), Au Temps des Fofolles (1857-1918) est le troisième volet attendu de la saga romanesque de Jean-Pierre Castelain. Découvrez ou redécouvrez 160 ans de l'histoire passionnante du Bassin d'Arcachon.
« Secouée par sa mise en garde, assommée par le joint qu'elle venait de finir, Léa se voyait sombrer. Elle ne savait plus quoi penser. Une partie d'elle-même lui indiquait de fuir cet homme sombre et capricieux, pendant que l'autre la sommait d'agir sous ses ordres. D'une manière assez mystérieuse, il la captivait. Il s'agissait d'une attirance à la fois physique et psychique, malsaine et incontrôlable, dont elle n'avait pas encore tout à fait conscience. À ce stade, elle était rassurée d'être guidée par un homme aussi riche et puissant. Néanmoins, elle appréhendait le moment où elle n'aurait plus le choix. » Dans le milieu secret du négoce de grands vins à Bordeaux, Léa entame une descente aux enfers. Fragilisée par la mort de son père, déstabilisée par les relations complexes avec sa mère, elle devient perméable aux manipulations et sombre progressivement dans toutes sortes d'excès. Le deuil, l'engagement, le désir, l'aliénation... À la limite de la folie, comment trouver la volonté de s'en sortir ? L'instinct de survie suffira-t-il, ou devra-t-elle s'abîmer encore un peu plus ? À travers les étapes de sa résilience, l'héroïne nous embarque dans la quête d'elle-même.
Tout commence lorsque le général de Gaulle est enlevé lors des événements de 1968. S'ensuivront alors des années marquées par la noirceur humaine.
La période Pompidou perturbée par l'affaire Markovic ; une révolution iranienne marquée par les assassinats des anciens dignitaires du Chah et d'Action directe ; les vols du 11 septembre 2001 à New York ; la trahison de Saddam Hussein par une admiratrice éconduite ; l'élimination de terroristes par des volontaires anonymes ; les tentatives d'assassinat contre les présidents russe et américain ; le risque de cataclysme par l'attaque d'un porte-avions nucléaire de l'US Navy...
Tous ces événements tragiques et meurtriers, passés par le filtre romanesque de l'auteur, sont l'occasion de mille et un rebondissements qui nous questionnent et nous entraînent à travers le monde !
Né à Nice en 1940, Jean-Claude Ceccarelli passe une enfance et une adolescence heureuses. À 21 ans, il découvre Paris, décide d'y faire sa vie et de ne plus quitter cette ville qui l'envoûte et le fascine. Il nous livre un récit « ressuscité » dont les 10 premières pages ont sommeillé durant 35 ans dans un placard.
Je propose de considérer ce livre comme un roman historique mettant en scène une razzia d'esclaves, ses préparatifs, son déroulement et ses suites. Le choc des cultures des pays de France en Europe et Ashanti en Afrique s'accompagne d'une galerie de personnages typiques, rois, crapules ou gentihommes. L'attraction se déroule sur terre et sur mer, les combats sont terribles, les personnages odieux ou attachants ...
Au-dela d'un roman d'action qui peut satisfaire les amateurs de ce genre, se découvre en toile de fond l'esclavage, la traite des noirs, la violence et la marchandisation d'êtres humains. À tout lecteur adolescent ou adulte se posera inévitablement la question de cette traite négrière, ses justifications, ses ressorts et ses buts ...
À rapprocher des trafics immémoriaux, de tous ordres, sur tous les continents, de toutes époques, qui ont fait qu'un humain asservissait un autre être humain, le privant de liberté, en prenant possession de son existence, lui otant toute possibilité de se libérer de cette chaîne abominable.
Il a environ 30 ans, une jeune fille antillaise m'a posée une question à laquelle je n'ai pu répondre mais cette question a bouleversée ma vie.« Comment quelqu'un peut-il vendre son frère ? » Je commençais alors une longue réflexion sur ce problème. Une partie de la réponse est dans ces livres (le livre 2 est en préparation). Je voudrais aller au-delà, évoquer le pardon et la repentance liés aux trafics, pouvoir rassembler les noirs africains et américains, ceux-là même dont les racines sont en Afrique, en une acceptation et une estime mutuelle.
J'invite donc tous les enfant d'Afrique déportés à venir chercher leur part d'héritage, car l'Afrique est un continent riche, au sous sol contenant d'infinies richesses. Richesses qui profitent aujourd'hui à tous les aventuriers du monde, trusts et gouvernants, sauf à ses enfants. Donc : « Venez chercher votre héritage ! » Elembo "Roger" MOMBALI est né en 1960 à Kinshasa, capitale de la RDC, République Démocratique du Congo. Étudiant engagé contre les agissement du président-dictateur Mobutu, il vient continuer ses études en France en 1981. Observateur très attentif des évènements politiques qui secouent son pays, Elembo milite au sein de mouvements qui ont pour objet le retour à une véritable démocratie au Congo RDC.
Dans le monde sulfureux des Julio-Claudiens au Ier?siècle de notre ère, Tullius conte à travers des missives à un ami d'enfance, sa vie de chevalier mondain, ses rencontres, de Poppée à Sénèque, son rôle à la fois discret et terrible dans des affaires politiques.
Un pamphlet anti-woke et cancel culture.
Loin de toute moraline, Tullius soulève la question : «?Quelles âmes construisent une civilisation ??», au moment où l'on s'interroge sur la nôtre.
Arrivée à l'âge des bilans, Alice, dite Lily, ex-clocharde et alcoolique, cherche et trouve une personne : Alban. Il sera le narrateur capable de raconter son histoire qui a été chaotique, semée d'embûches, de défaites et de douleur. Le milieu décrit, celui de la rue, des paumés, de l'alcoolisme, des rencontres de hasard n'a rien de réjouissant dans une époque qui se dit « formidable ». Personne ici, sauf les privilégiés d'un système à bout de souffle et surtout pas le scribe improvisé et inattendu, ne lui jette la première pierre. Le déballage de ces souvenirs-là ramène l'héroïne au drame secret de son enfance, à la séparation de ses parents, à l'échec de son mariage, à son infertilité, à ses diverses aventures amoureuses qui se terminent mal. La manière dont Lily finit par s'en sortir, à la fois financièrement et sentimentalement, ne manque pas de sel, d'humour et d'émotion. Un roman à découvrir qui vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière page.
Éprouvée par de récents événements, Sophie se laisse transporter dans son monde imaginaire, à califourchon sur le rebord d'une fenêtre. Elle s'invente une bulle, en dehors du réel et de sa vie étudiante, où l'accueille la maison de son enfance. Elle y trouve une pile de livres poussiéreux. L'un d'eux, particulièrement ancien et abîmé, retient son attention. Curieuse, elle en cherche le titre et lit : L'Oiseau d'or. L'aidera-t-il à dépasser les limites tracées entre des souvenirs heureux et l'entrée dans le monde adulte ?
« Fais-moi grandir ces instants Que je semais dans le néant.
Ouvre toutes ces barrières Qui me retiennent à hier.
Je partais pour les retenir Mais suis tes pas à l'avenir. » En travaillant à lier la phonétique, l'orthographe et le sens, la niaque des Mots se construit comme un recueil énigmatique à résoudre, riche d'un second degré qui veut souvent dire beaucoup. Protéiforme, il s'essaye à différents styles poétiques contemporains et se dévoile sur l'actualité, l'amour, l'humour, la mythologie ou encore la religion.
Né en juillet 1978, Romain Rathouis est un amoureux des mots. Intéressé par la philosophie, le développement personnel et les romans à suspens, il travaille ses textes par associations d'idées. Il aime tout simplement la vie et se considère comme un philanthrope sensible.
Algérie, 30 juin 1962, six heures du matin, agitation sur le port maritime d'Annaba, Kheïra jeune femme algérienne de vingt ans, resserre sa grande veste beige informe, autour d'elle. Elle arrange rapidement sa coiffe de sorte à ce qu'aucun cheveu brun ne dépasse, surtout ne pas se faire remarquer. Une vieille écharpe en laine noire trouée enserre son cou. D'un regard rapide et circulaire, elle scrute les premiers passagers qui arrivent pour embarquer sur ce grand bateau à destination de Marseille. La France : Paris, elle en a tant rêvé, il lui en a tant parlé qu'il suffit qu'elle ferme les yeux pour se retrouver à son bras dans la plus belle des capitales du monde. Soudain un doute énorme l'assaille et son coeur se met à battre de plus en plus fort ; il lui semble manquer d'air. Et s'il n'était pas au rendez-vous ! Qu'adviendrait-il alors de sa vie ? Mais elle chasse très vite cette affreuse pensée et se concentre à nouveau sur les arrivants qui ont déjà formé une file imposante. Kheïra est grande, ce qui lui permet de voir alentour et au-dessus de la foule bigarrée qui s'agglutine lentement. Ses yeux noirs forment deux minuscules fentes d'où brillent de toutes petites tâches couleur d'or qui scintillent au soleil. Même cachée sous son large vêtement, cette jeune femme semble d'une beauté époustouflante. Elle est mince malgré trois grossesses rapprochées, seulement aucun enfant ne l'accompagne. Où va cette jolie femme seule un matin de juin 1962 ?
L'auteure a publié un récit autobiographie en 2007, L'amour en adoption (aux éditions La Société des Écrivains) sur la vie des enfants de la DDASS, dont elle a fait partie et qui ont grandi ensemble dans le Morvan dans les années 1960.
Improbable rencontre est un « clin d'oeil romancé » mêlant une large part à cette enfance, si atypique passée au milieu de cette jolie région qu'est la Bourgogne.
« "Quelle transition ?" me demandais-je. Sans le savoir, je venais de poser LA question essentielle. Car il ne s'agit pas seulement de passer du monde carboné à une forme de résilience locale, mais de reconsidérer nos modes de vie, notre relation au vivant, le rôle de l'Humain sur la planète. » L e Mouvement des Villes et Territoires en Transition est né en 2006 en Angleterre et fait face à l'urgence des crises climatiques, des pénuries de matières premières, de l'extinction de la biodiversité.
Nous découvrons vite ce qui fait le ferment de cette Transition : la vision positive, la sensation que tout est possible quand des citoyens se réunissent pour imaginer et se réapproprier leur futur. Partout sur la planète, des gens ordinaires inventent un monde sobre en énergie, qui n'émet plus de gaz à effet de serre et où le bien-être est enfin au coeur des décisions.
Vous trouvez cela utopique ? Et pourtant, ce nouveau monde est déjà là, ici et maintenant !
Éducation, jardins collectifs, alimentation, monnaie locale, économie réelle, déchets, culture, énergie, habitat, intelligence collective, ce livre raconte avec passion toutes les pousses qui grandissent dans les jardins de la Transition.
Se reconnecter au vivant, s'aimer, marcher avec beauté sur le fil de la vie. Et si la Transition c'était vous ?
Bruno Montel est formateur et dirige un organisme de formation. Co-fondateur des associations « Pays Salonais en Transition » et « Monnaie Locale en Pays Salonais », il est installé à Salon-de- Provence depuis 2009. Par ce premier livre, il transmet l'énergie positive qui l'anime dans ce Mouvement.
« ... Elle lui demanda solennellement d'écouter ses paroles et ensuite de jurer : il n'y aura plus de repos tant que ton frère ne sera pas vengé, tant que la justice des Cacciaguerra ne sera pas faite et que le sang ne lavera pas le sang coulé... En revanche, le marquis était au premier rang, arborant un costume noir de circonstance. Il essayait par tout moyen de capter le regard de Filomena mais ses yeux étaient amarrés au cercueil devant l'autel... » Dans le sud de l'Italie soumis aux passions, aux fatalités historiques, sociales et économiques, les Cacciaguerra, famille calabraise, se battent pour survivre.
Ici, le mal n'est pas nommé, tout un chacun possède sa part d'ombre et de lumière.
Découvrez le premier tome d'une saga familiale où les personnages traversent le temps, entourés d'étranges individus pittoresques dont les veines sont chargées de tragédies, de vengeance, de larmes mais aussi et surtout d'amour.
Francesco Testa, fils d'immigrés calabrais, cadre supérieur dans l'Éducation nationale, est également l'auteur de plusieurs ouvrages dont Le Souffle du temps.
« Nous sommes la troupe des pensées, les fées de l'esprit.
Chacune son rôle dans celle que nous sommes, c'est ainsi.
ELLE nous connaît bien. Il y a L'Amoureuse qui n'arrête pas de virevolter et de chatouiller son coeur. Il y a L'Écrivaine qui ne cesse de l'interrompre au beau milieu de ses réflexions pour lui faire composer quelques vers. Il y a L'Enfance : c'est la plus jeune et la plus fragile. [...] Il y a aussi La Crise, messagère de la haine, de la peine. Enfin, il y a La Raison. Elle protège ses petites soeurs et elle sort quand dehors le monde gronde. Elle ne peut retenir les flots de larmes que sa fratrie déverse aux coins des yeux, mais elle dompte le noir et fait revivre l'espoir. » ELLE c'est une jeune fille comme vous et moi, une jeune fille qui vit avec son coeur et se retrouve plongée dans un monde où chaque pensée, chaque frisson lui sont étrangers. Elle tente alors de ne pas se perdre dans son univers intérieur, seule face à elle-même et à ses sentiments qui divergent, se contredisent et se répondent.
La Raison, L'Enfance, La Crise, La Muse sont des fragments d'ellemême qu'elle doit apprendre à connaître et à comprendre.
Véritable voyage intérieur, ELLE nous renvoie notre propre reflet et nous invite à notre tour à nous réconcilier avec les voix émotionnelles qui nous morcellent.
Née en 1998, Laura Parisse se découvre très tôt une passion pour l'écriture, la lecture et le théâtre. Étudiante en Arts du Spectacle-parcours Théâtre à l'université, elle nourrit ses écrits de son imagination et de la scène qui lui permet de canaliser ses idées et ses sentiments. Avec « Le Théâtre des Passions », elle nous livre un songe poétique et identitaire envoûtant !
«?De cette intimité surréaliste, où cauchemar et rêve s'entremêlent il ne reste que poussière. Qui est-elle donc ? Ces mains, cette voix.?».
En 2058, une famille bourgeoise parisienne se trouve plongée au sein d'un tourbillon médiatique sans précédent. Le Professeur Marquay, figure reconnue du ghota scientifique, bouleverse le monde entier par une improbable invention.
Cette découverte révolutionnaire pourrait-elle être le prélude à un nouvel ordre mondial aux conséquences sociétales incontrôlables ? Ou une réelle opportunité pour l'humanité toute entière de reprendre en main sa destinée ?
L'Amour avec un grand «?A?» intemporel, ardent, effrayant s'il est entier accapare l'attention.
Un roman intime et intelligent qui s'inscrit avec justesse dans notre contemporanéité.
«?Chaque jour, je me pose un instant sur cette fenêtre et je me remémore les souvenirs de 1793. Vous savez, c'est devant cette chapelle que les républicains anéantirent ma famille. Quarante-deux des miens ont été soit fusillés, soit massacrés. [...]. Sur le palier de cette maison, là où vous êtes rentré, ils ont frappé mon père. Ils l'ont achevé à Saumur, où il fut emmené...?».
Alors que le roi Louis XVIII vient de prendre le pouvoir en France, Renée Bordereau dicte ses mémoires. Née à Soulaines-sur-Aubance en 1770, elle rejoint les rangs de l'Armée catholique et royale dès mars?1793, hostile au régime en place.
Prête à braver les moeurs de l'époque, cette guerrière ne cessera jamais de revendiquer ses convictions, prenant ainsi part aux grands moments du conflit vendéen. Emprisonnée sous Napoléon Ier, Renée Bordereau sera finalement libérée.
Cette oeuvre donne une voix aux survivants et rappelle la dimension humaine des Guerres de Vendée. Authentique vision de la région et de son Histoire, ce récit n'est pas celui d'une simple province, mais bien de toute une Nation.