Un agriculteur, Anton Sidler, rassemble des éleveurs qui inventent tous les jours une nouvelle agriculture, une agriculture du vivant. À travers leurs vies et leurs fermes, le lecteur pourra découvrir la transition écologique et les pratiques agricoles réelles.
Pour être autonomes et réduire la dépendance aux intrants de synthèse, les éleveurs ont compris que tout part des sols et qu'ils doivent rester vivants grâce au soleil via la photosynthèse et aux vers de terre. Ils décrivent comment tout doit converger pour stimuler la santé des sols, des plantes et des vaches. Tous ceux qui sont animés d'une telle recherche de sens approuveront leurs égards envers les animaux et leurs techniques qui sont déjà celles d'une «?civilisation carbone?».
Les lecteurs acquerront une familiarité certaine avec un métier dont beaucoup sont loin d'imaginer la complexité?: agriculteur et éleveur laitier. Progressivement, ils feront face à un véritable dialogue sur la condition d'éleveur?: d'un côté, les agriculteurs parviennent mieux à expliquer un bon comportement agricole et de l'autre, tous les lecteurs auront probablement évolué dans leur manière de se comporter avec les agriculteurs.
Cet essai permet de découvrir l'univers des agriculteurs du vivant. Il retrace les parcours fléchés de pionniers de La Vache Heureuse. Cheminons avec eux?! Visitons leurs fermes?!
L'histoire nous décrit, en quatre nouvelles, la vie des hommes à la recherche de leurs âmes soeurs. Ils ne peuvent vivre sans elles, alors ils tentent de les apprivoiser.
Ces accros à la beauté diaboliquement féminine vont faire la rencontre de leur antihéros, homosexuel refoulé. Ils vont devoir affronter un monde dominé par les femmes. Leurs confidences réciproques vont les rapprocher et les lier, intimement. Jusqu'à les unir??
Plutôt détonant, cet ouvrage mêle la musique à la plume humoristique et aiguisée de l'auteur.
«?Les grands esprits font les choses avec passion et amour. Siméon Bourgois, Charles Brun et Camille Doré font partie de ces hommes qui ont eu une ambition pour la Marine française du XIXe siècle, celle de naviguer de manière autonome sous l'eau. En avance sur leur temps, ils ont travaillé avec persévérance et sans compter pour transformer un projet hors normes en réalité, celui du submersible Le Plongeur, qui fût construit à Rochefort. [...] cent soixante ans plus tard, à l'heure où le dernier né des sous-marins nucléaires d'attaque, lui construit à Cherbourg, entre en service dans la Marine nationale, nul mieux qu'un Rochefortais amoureux de sa région, officier de marine et ancien commandant de sous-marins nucléaires pour raconter cette épopée unique en son genre.?» Vice-Amiral d'Escadre Jean-Philippe Chaineau Commandant les forces sous-marines Au-delà de l'aventure de ces hommes, de ce sous-marin et de la marine du Second Empire, le premier roman historique de François Guichard nous immerge dans la vie quotidienne de Rochefort, de celle de son arsenal, de ses rues et de ses habitants.
Premières plongées - Vingt milles nautiques sous la mer est un véritable voyage dans le temps d'une richesse exceptionnelle, qui ne manquera pas d'emporter les amoureux de la mer comme les passionnés d'Histoire, de technologie et d'innovation.
Couché sur un brancard, je vois le plafond s'écouler. Je vois des tubes lumineux masqués par des grilles. Des carrés de 50 sur 50 se succèdent au-dessus de moi. C'est le plafond d'un couloir d'un service médical que je quitte couché, poussé par des ambulanciers. Je demande à faire un arrêt au stand, à la salle des soignants, pour les saluer et remercier une dernière (?) fois. Mais, je tombe mal, c'est l'heure des transmissions, l'heure des échanges d'informations d'équipe à équipe. Des sourires s'échangent, des encouragements, des remerciements rapides sont exprimés, mais de manière assez impersonnelle...
Cette expérience m'a changée, je porte aujourd'hui un regard neuf sur la vie. Chaque matin, je savoure le fait d'être en bonne santé, de pouvoir me lever, embrasser ma famille, et passer du temps avec mes amis.
Nous devons toujours nous battre, quelle que soit la mésaventure qui nous tombe dessus. Nous devons continuer à croire en un lendemain meilleur, ne pas cesser d'avancer, même si cela exige un effort surhumain. Si nous perdons tout espoir, alors nous abandonnons notre combat, et nous serons condamnés d'avance.
Après avoir analysé dans Après l'Occident l'effondrement millénaire après des siècles de rayonnement des civilisations grecque, romaine et chrétienne, puis balayé l'histoire de l'humanité pour fournir dans Un autre monde une lecture nouvelle de la mondialisation capitaliste, l'auteur se concentre dans Vol au-dessus d'un nid de prédateurs sur six solutions iconoclastes, six points d'acupuncture capables de bloquer les pulsions prédatrices des 1?% de mauvais Sapiens criminels.Le bon Sapiens a su inventer le meilleur (feu, langage, écriture, culture, art, sédentarité néolithique, démocratie athénienne, science, machines, industrie), mais aussi produire le pire (destruction des espèces animales et des frères hominiens, royaumes antiques et mégamachines humaines, et depuis cinq siècles colonisation, esclavage, capitalisme, génocide, bombe atomique et réchauffement climatique).Dans le présent essai, l'auteur propose de remplacer l'élection par le tirage au sort, d'éliminer les riches de naissance en supprimant l'héritage des gros patrimoines, d'éliminer les pauvres de naissance en attribuant un revenu universel et un petit patrimoine immobilier à chaque jeune adulte, de partager le pouvoir dans l'entreprise, de supprimer les Bourses et les paradis fiscaux, d'empêcher les guerres et de bloquer le réchauffement climatique en découpant le Monde en dix continents / civilisations vivant en autarcie.Autorité dans les domaines de l'innovation et de l'optimisation des produits, enseignant à Centrale et à l'ESSEC et passionné d'Histoire ancienne, Alain Chauvet a côtoyé pendant vingt-cinq ans, à la tête de sa société de conseil en innovation, les dirigeants des plus grands groupes français qui se mondialisaient. Il est l'auteur de six essais.
Octobre, novembre, l'adepte de la voile guette l'aigrette blanche à l'horizon, les voliers qui du large amènent Eole dans leurs ailes, le plaisir de naviguer de nouveau, le pain sur la table.
Bordée de rouges falaises, une paisible station balnéaire baignée par la mer de Chine, balayée par la mousson. Arène de glisse nautique où l'on entend saluer en sourdine ceux qui vont mourir, îlot cosmopolite noyé dans un océan de natifs. C'est ici que débarque se faire moniteur de kitesurf un indigène au passé chargé, Nègre-Jaune, qui n'a jamais vu la mer. À la Cage aux cerfs-volants, club de voile quatre étoiles, notre blanc-bec quinquagénaire tombe amoureux de la jeune masseuse vedette.
Éric, Baptiste, Henri, Annette, Louis et Hélène, six enfants âgés de 4 à 6 ans, partagent une destinée à fendre l'âme. Tous issus de parents décédés ou défaillants, ils se voient placés dans une famille d'accueil commune et maltraitante. Pour ne pas mourir de chagrin, ils créent un lien proche de celui du sang, qui n'existe que par leur seule volonté. Ils se décrètent frères, mettent leurs larmes dans leur poche, et un mouchoir par-dessus. Ils vivent mille histoires, tristes ou joyeuses, et font un voeu. Pour le voir se réaliser, ils sont prêts à tous les sacrifices.
« Mon Dieu, je ne comprends pas pourquoi ma mère est morte le jour où je suis né, et je ne comprends pas pourquoi la maladie a tué mon papa. Il était si gentil et je l'aime tant... je t'attends. J'ai rempli ma valise. J'ai pris un pyjama, un pantalon, un tricot, une paire de chaussettes, une culotte... et mes livres. Sans eux, mon gentil Dieu, je serais parti avec mon père. Mais j'avais trop peur de la mort... aujourd'hui je me tiens prêt. » Les jours passèrent... et Baptiste posa ses valises, ses chagrins, ses espoirs et tout le reste, à côté de ceux d'Éric...
À l'âge adulte, ils ont décidé de raconter leur histoire.
C'est en voyageant, autour du monde, que j'ai pris conscience de la musicalité de notre langue, et, de la chance que nous avions de pouvoir graduer nos pensées et nos sentiments.
Je n'ai aucune prétention si ce n'est celle de manier notre langage et de marier les mots pour colorer les souvenirs, caresser les émotions, sculpter le sourire, mettre en image l'illusion.
Si mes premiers vers furent des pansements thérapeutiques, les suivants jouent avec les mots, voire en inventent même, selon les subtilités de notre grammaire, afin de réveiller la mémoire et célébrer La Vie L'Amour et... notre Pays.
J'ai plusieurs chapeaux mais mon préféré est celui qui laisse partager l'ombre pour mieux apprivoiser la lumière en mots.
Au début des années quatre-vingt, Henri, consultant, gagne un appel d'offres d'informatisation et découvre dans le cadre de sa mission l'univers de la bibliothèque nationale de Richelieu, ses personnages, leurs idées et leurs querelles.
Puis brutalement, trois conservateurs de la bibliothèque sont assassinés en quelques jours.
Pourquoi?? Ils avaient en commun des idées modernes concernant l'évolution des bibliothèques et de la Bibliothèque nationale en particulier. Pour Henri, un livre est le mobile des crimes. Un livre écrit par les trois victimes... et probablement quelqu'un d'autre. Mais comment trouver ce livre??
Il faudra attendre les années quatre-vingt-dix, le projet de Très Grande Bibliothèque et l'évolution des technologies pour mettre le coupable face à ses crimes...
Mathilde est une provinciale esseulée, endettée, isolée, et en proie à un déclassement malgré son travail à temps partiel comme secrétaire dans un cabinet d'avocats.Repliée sur elle-même, elle suit son unique amie, Chantal, qui la sort de sa routine et la pousse à s'intéresser aux discours des Gilets jaunes, aux questions migratoires, à la problématique de l'intégration républicaine et du racisme, jusqu'à l'amener à s'enrôler au Rassemblement National.Entre-temps, Mathilde rencontre l'homme de sa vie, celui qui la tire vers le haut. D'origine maghrébine, modèle d'intégration réussie, le beau Ryan (en réalité?: Rayanne) ne connaît pas et ne doit surtout pas découvrir l'activité politique que Mathilde veut lui cacher. Mais cela devient difficile quand on a sa photo sur une affiche ou dans des journaux.Quand le sentiment de trahison est extrême, peut-il y avoir réconciliation??Ce voyage très contemporain dans la France rurale et semi-urbaine relate une belle et mystérieuse histoire d'amour sur fond de campagne électorale.Thierry Braillard tire de son expérience sa connaissance du terrain qu'il dépeint?: avocat au barreau de Lyon, il a aussi contribué à la «?chose publique?», jusqu'à son engagement comme élu local, régional, député puis au Gouvernement en qualité de secrétaire d'État aux Sports de 2014 à 2017. Il restitue une parole qu'il a su écouter, ainsi que des phénomènes qu'il a pu vivre ou observer.Républicain dans l'âme, il y met des sentiments, de l'humour, et surtout, en cette période de tensions et de questionnements, un bel optimisme.
«?Tout à coup, son regard s'arrêta, irrésistiblement attiré par deux yeux noirs ou verts - il ne savait pas trop - qui le fixaient avec intensité. Ils appartenaient à une brune bien proportionnée, aux courbes agréables, qu'il découvrait de l'autre côté du terrain de basket. Son regard délivrait un message. Martial en était sûr mais, sans expérience et plutôt timide, au lieu d'être encouragé, cela le désarmait. Seuls leurs regards construisaient un lien déjà très fort.?»Martial et Agnès ont tout de suite compris qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. Mais la vie est-elle un long fleuve tranquille?? Leur destin sera-t-il semé d'embûches?? Les protagonistes parviendront-ils à affronter les obstacles qu'ils rencontrent??Michel GUITTARD est né en 1936 à Talence. Pendant trois ans, il enseigne dans une école primaire avant de devenir Professeur d'éducation physique. Après 64 ans de bénévolat dans l'athlétisme, il obtient la médaille d'or de l'EPS. Passionné de littérature, il écrit plusieurs romans de fiction et signe avec Une très longue parenthèse son premier ouvrage publié.
«?April... Avril. Quand j'y pense, on est le vingt-deux aujourd'hui. Tout s'imbrique, tout coule de source [...] Aujourd'hui je pose une pierre importante. Je veux témoigner qu'une jeune fille, une femme pragmatique et terre à terre [...] peut s'ouvrir à la foi tout d'abord, à la spiritualité ensuite, à un travail sur soi qui mène à l'ouverture à «?plus grand que soi?» et sur le chemin si rocailleux de la guérison intérieure, et finir par se laisser toucher et guider par ces «?manifestations?» divines, par ce que l'Univers et ses anges gardiens ont à lui montrer sur elle-même et sur ce qui l'entoure. [...] April est le symbole, l'essence de ce que je veux exprimer dans ce manuscrit. C'est la témoin privilégiée, l'accompagnatrice de la métamorphose de l'ancienne Tania vers la nouvelle. Et la nouvelle Tania, curieusement c'est l'enfant en moi, le bébé qui riait, était heureuse de vivre et souriait à la vie. C'est April, mon double avec qui j'ai fait connaissance il y a moins de trois mois [...] April m'a accompagnée le temps d'une saison. Une saison indescriptible de manifestations qui m'ont conduite sur un chemin de découvertes toutes aussi incroyables. Je me suis découverte moi, et je t'ai découvert toi, lecteur.?»
« Je ne voudrais pas avoir l'air de vous faire des reproches, ou de vouloir vous apprendre votre métier, ou quoi que ce soit d'autre, mais il fait jour et le phare est encore allumé. C'est normal, dit-il en sortant la chaise et en la posant devant la table en vis-à-vis de la sienne. N'oubliez pas de refermer la trappe. Vous laissez le phare allumé vingt-quatre heures sur vingt-quatre ? Non, je ne l'allume que le jour. Ça ne sert à rien, le jour, on y voit. Je l'allume pour vérifier qu'il fonctionne. Vous pourriez l'allumer la nuit et comme ça, on y verrait. S'il y a une nuit, ce n'est pas pour la transformer en jour. Mais les phares sont allumés la nuit pour guider les bateaux. Oui, mais c'est différent sur l'eau. Sans doute, mais il y a quand même une chose que je ne comprends pas. Un phare, c'est fait pour guider les bateaux, normalement. Et là, on est au beau milieu de la campagne et la mer est à des kilomètres. C'est que le phare était dans l'eau, autrefois. Une tartine ? »Plongez dans la vie d'une sexagénaire solitaire qui vit de fantastiques et enrichissantes escapades dans un univers aussi décalé que surréaliste !
Alors que la Tempête fait rage, l'épopée extraordinaire d'Alice et Gaby débute lorsque ces deux jeunes femmes doivent faire des choix radicaux pour survivre. Amoureuses et toutes deux Enfants du Vent, elles sont traquées par le Roi Agreda qui veut leur tête, ou plutôt leurs cendres.
Possédant des dons hors du commun, elles vont devoir fuir la Grand'île pour rejoindre leur seul espoir : Bahiya, la Reine de l'île d'Ortygie.
À vingt ans, elles devront risquer leur vie pour fuir des lois injustes. Cinq ans plus tard, reviendront-elles pour se battre ?
Alternant entre passé et présent, leurs deux périples s'entrecroisent pour composer l'Histoire.
« ... Marian était jolie. À plus de cinquante-six ans, elle lui semblait encore plus belle que la jeune femme un peu boudeuse qu'il avait connu à vingt ans, ses yeux, ses lèvres, ses seins, ses fesses, son sexe, il aimait tout mais plus encore il aimait quand elle le regardait, elle transpirait l'amour par tous les pores de sa douce peau et lui, pourtant difficilement sensible, il ressentait toujours ça au travers même de ses chairs.
Son attention dut se détourner de sa compagne et co-pilote (c'est elle qui effectuait tous les réglages et vérifications inhérents aux manoeuvres), car la procédure d'accostage sur Pari IM, demandait pas mal d'attention. Il était soucieux : « Que pouvait bien vouloir Mary Pôl, la Conseillère Nationale qui lui avait fait savoir qu'elle souhaitait s'entretenir avec eux avant la tenue du Concile Supérieur ?... » Gérard KEIFF est né le 6 janvier 1958 à Alger.
Il vit dans le sud de la France.
Il a exercé de nombreux petits boulots avant d'intégrer la Banque de France en 1982. Il est l'un des membres fondateurs de SOS Racisme dans la région PACA et a participé à la création de la première Maison des Potes en France. Politique engagé au Parti Socialiste pendant huit années. Syndicaliste pratiquant pendant trente-cinq ans. Coordinateur National des Comités d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail de la Banque de France durant dix ans. Aujourd'hui, libre de tout : fonction, appareil ou obédience, il livre ici son premier roman de « fiction ? » Un livre... bizarre.
Adam Nayagom était un être intelligent, sensible et brave. À travers cette courte biographie, je souhaite lui rendre hommage.
Vous vous apprêtez à le découvrir, à connaître son univers et à partager son vécu. Mon frère a marqué l'esprit de beaucoup de personnes, pourquoi ne marquerait-il pas le vôtre?? De sa naissance à son adolescence, je vous invite à le rencontrer.
Il n'avait que dix-huit ans. Pourtant, il était doté d'une grande maturité.
Laissez-vous emporter par Adam, un champion parti trop tôt.
Anne Nayagom est née en 2001. Elle écrit depuis l'âge de 10 ans afin de s'évader et de vagabonder dans les univers qu'elle construit. Après J'ai l'enjeu, elle publie Le Adam aux Éditions Vérone, en hommage à son frère décédé.
« La vie n'est pas juste, c'est juste la vie. » Chance (il n'y croit pas), opportunités (il les saisit), Philippe Saubadine investit pleinement la vie par ses choix qui sont l'antidote à la résignation.
« J'habite à Ouargla, territoire des Oasis dans le Sahara algérien, nous sommes au mois de mars 1957 et je vais vers mes six ans. » L'auteur entame dès lors une vie de nomade. Son enfance saharienne le confronte tôt à la différence, lui seul petit blanc au milieu des enfants arabes et noirs dans l'école primaire à classe et instituteur uniques. Cette différence, il la côtoie à nouveau lorsqu'il rentre à Bayonne, lui couleur pruneau au milieu des petits basques, landais, et espagnols réfugiés.
Du Pays basque à Paris, de Lyon à Pau, son parcours non linéaire le conduit aussi outre-océans : Afrique, Moyen-Orient, Amérique latine. Volonté et circonstances vont l'amener à découvrir l'origine de son patronyme, intégrer les troupes aéroportées, naviguer sur l'Ogooué pour livrer des vaccins, assister au retour de Khomeiny à Téhéran, être admis au repas d'une famille de paysans mayas. Et, surtout, à comprendre les cultures et les traditions. Ne rien forcer, ne rien rejeter mais admettre.
Moniteur éducateur depuis 1983, objecteur de conscience durant deux ans auprès de jeunes de cités, salarié dans un foyer éducatif puis chef de service de proximité, Michel Decodin accompagne des mineurs déplacés de leur environnement familial dans le cadre d'un placement d'assistance éducative ordonné par le juge des enfants.
À travers ce témoignage riche en conseils et en anecdotes, l'auteur retrace son parcours pour mieux le saisir, le comprendre, l'analyser et le poursuivre, et, en toute humilité, le transmettre.
Vous découvrirez en particulier la nécessité d'être un déclencheur, un provocateur, un éveilleur afin d'émanciper celui ou celle que vous accompagnez.
Une réflexion intéressante sur les relations que les professionnels de l'éducation entretiennent avec des jeunes en quête de fraternité, de respect, et de considération.
En exerçant le métier d'assistante maternelle, je pensais sincèrement, et naïvement, qu'aux yeux des gens, ce métier avait une certaine valeur.
Au sein de mon travail, j'ai été confrontée à plusieurs émotions. La première fut celle de la joie, suivie de l'engouement. Au fil des mois, puis des années, ces émotions ont laissé place à la peine, la détresse, parfois la colère et, enfin, l'incompréhension face à des situations graves, voire traumatisantes.
La maltraitance a plusieurs visages, dont les contours se révélaient à moi au gré de mes nombreuses expériences. Son ombre ne planait pas uniquement sur les classes défavorisées, comme j'avais tendance à le penser, mais aussi sur les classes moyennes et supérieures, à mon grand regret. J'allais, en effet, découvrir que les enfants n'étaient pas toujours traités comme ils devraient l'être. Ce qui m'interpellait, c'est le fait que les parents ne se rendaient pas compte qu'ils pratiquaient une certaine forme de maltraitance car, pour eux, maltraiter son enfant c'est le battre, lui faire subir différents sévices. Mais il existe d'autres façons de le maltraiter?: comme le priver des besoins fondamentaux, ne pas respecter son rythme de développement, négliger son hygiène corporelle, ou encore le priver de communication. Les besoins sont nombreux, mais les parents font-ils le nécessaire pour les satisfaire??
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, Jérôme est âgé de cinq ans. Il est le fils unique d'une famille de mineurs de fond de la ville de Douai. Il grandit dans une maison d'accueil et d'éducation. Sa mère vient régulièrement lui rendre visite pour maintenir leurs liens affectifs, pendant que son père s'engage dans la Résistance et combat farouchement l'occupant allemand. Lorsqu'il a 14 ans, ses parents décèdent et son existence se trouve ensuite tourmentée par de nombreux aléas auxquels il devra faire face.
Face à cette lutte de tous les jours, Jérôme devra faire preuve d'une grande combativité.
«?Première lettre. Je te salue...?» Pourquoi cet ardent souhait de correspondre?? j'aime ce mot qui dit tout... Correspondre?: éprouver la connivence sans dire une parole, par le seul regard?; parfois, lien invisible qui tisse sa toile?; là où deux pinceaux viennent tracer une fresque colorée, inconnue, mais neuve?: celle de la rencontre.
«?Douzième lettre. La contemplation...?» J'écris pour te retrouver là où tu pourras ne jamais venir?; j'écris pour parfumer mon coeur aux effluves de ton âme. L'écrit ressuscite une alliance.
«?Treizième lettre. En chemin...?» La lettre en jetée parcourt le quai du songe?; le bateau de la tendresse le longe quand tu arrimes ton visage.
Lettre en jetée est un recueil de quatorze lettres adressées aux lecteurs, aux lectrices, et à tous ceux qui me rejoignent sur un chemin de vie. Mes lettres s'abandonnent à ceux qui les reçoivent, sans espoir ni attente d'un retour...
Le 3 septembre 1939, la guerre contre l'Allemagne est déclarée.
En 1943, les Allemands perdent la bataille de Stalingrad. Afin de regonfler son armée et de compenser le manque d'ouvriers et de soldats, Hitler créé le Service du Travail Obligatoire (STO). Les Français nés entre 1920 et 1922 doivent partir travailler en Allemagne.
André Collard, alors instituteur, fait partie des hommes contraints à quitter leur vie et à rejoindre l'Allemagne. Il est affecté au nord, à Emden, mais cette vie l'ennuie et l'effraie. Il décide alors de s'enfuir.
Afin de rester en vie, il devra rester caché. Jusqu'à la Libération.
Cette enfant a rencontré la mort...
Pour assurer sa survie, son cerveau a oublié le choc traumatisant qui l'avait détruite. Ce refoulement lui a donné une force de vie.
Devenue adulte, elle décide d'aller voir un psychiatre pour qu'il l'aide à surmonter la perte d'un être cher. Une thérapie se met en place. Elle durera vingt ans.
Après ces très longues années de travail d'exploration, accompagnée de ce psychiatre, elle parvient à se souvenir. Son psychisme n'est désormais plus prisonnier de son passé.
Une vie sans se connaître vous raconte cette histoire singulière.